Jeu de nature aléatoire par excellence, le poker n’en reste pas moins un jeu de stratégie et de réflexion : difficile d’imaginer une partie de poker sans le bluff, l’imprévu et la surprise. D’ailleurs, la variance est un élément central à prendre en compte avant de jouer sa main au poker. Retour sur sa définition, son impact sur le jeu et la manière de se l’approprier.

Définition de la variance au poker

Le poker est un jeu de cartes qui repose sur une distribution aléatoire de ces dernières. C’est justement le caractère de « chance » lié à cette distribution que l’on appelle « variance ». En réalité, cela désigne simplement si vous « runnez good », ou si vous « runnez bad », comme vous avez déjà dû l’entendre au cours d’une partie de poker live.

De manière plus personnelle et interprétative, on peut dire que la variance désigne votre perception du jeu : parfois, vous avez l’impression que les cartes conspirent contre vous, tellement elles désavantagent votre main actuelle. À l’inverse, cette « chance du débutant » que l’on ressent parfois est aussi une conséquence de la variance.

Bien que le terme soit à la fois théorique et peu palpable, c’est un élément déterminant pour la stratégie au poker, et le prendre en compte rapidement est essentiel pour apprendre à jouer, sur le long terme.

Chance sur le court ou long terme ?

De par sa nature et le caractère aléatoire qu’elle provoque dans le jeu, la variance est un grand sujet de discussions chez les parieurs, qui n’hésitent pas à aller sur Betfirst avec un code promo pour y faire quelques bonnes pioches.

Pour les amateurs ou joueurs de poker, la variance doit être apprivoisée, appréhendée et comprise, pour ne pas vivre une période de « downswing », littéralement, de « ralentissement » ou de « baisse ».

Ainsi, comprendre la variance doit aller de pair avec la montée en compétences au jeu de poker. Au début de votre carrière de joueur de poker, la variance a une importance prédominante, parce qu’elle influe sur la quasi-totalité de vos mains : vos décisions sont prises de manière floue, et parfois approximative. Remporter une victoire est donc associé à la chance. À l’inverse, un joueur expérimenté qui totalise 200 000 mains n’a plus aucun effet de chance dans son jeu.

C’est pourquoi il faut envisager le poker comme un jeu de stratégie de long terme, et non un jeu auquel vous pouvez « avoir de la chance » une fois ou deux. Pour cela, connaître quelques paliers peut apporter de précieux indices.

Quelques données à retenir

Pour déterminer votre niveau de poker, trois variables sont à prendre en compte :

• Votre win rate(taux de gains)
• Votre écart type sur l’ensemble de vos mains jouées
• Votre nombre de mains jouées

En comparant ces statistiques, vous pourrez savoir si la variance influence totalement votre jeu, ou bien si vous êtes maître de vos décisions. Une importante fluctuation de résultats sera synonyme de variance, tandis qu’un résultat homogène ou constant relèvera de la compétence.

Bien entendu, le poker est loin d’être une science exacte et même les plus compétents peuvent s’y perdre (c’est d’ailleurs pour cela que l’on adore l’adrénaline des paris !), mais quelques facteurs peuvent favoriser la variance, comme :

• Le type de variante au poker, sachant que l’Omaha est plus variable que le Hold’Em par exemple, en raison des multiples tirages
• Le style de jeu des joueurs, puisqu’un loose ou un calling station est plus risqué qu’un nit
• En tournoi, préférer la stratégie ITM réduit la part de variance

Mais rassurez-vous : si vous pensiez qu’il est possible de « bad runner » à vie, loin s’en faut. La variance dépend énormément de votre style et de vos connaissances de jeu, mais elle s’applique à tous les aspects de jeu. Impossible d’être totalement maître à bord !